L'éducation, une option?

Lorsque lʼon parle dʼéducation, nous viennent en tête pêle-mêle les images de la vie de famille, de nos parents ou encore les souvenirs – parfois pénibles – dʼune salle de classe. Lʼinstant dʼaprès, nous avons une pensée admirative pour tous les «éducateurs» qui ont fait profession dʼélever les enfants, et nous terminons notre réflexion-éclair par une idée rassurante: lʼéducation est affaire de vocation! Seuls quelques-uns y sont appelés...

Détrompons-nous. Dieu a confié le mandat dʼéducation à tout un peuple, cʼest-à-dire à toute une génération, en faveur de la prochaine (Psaumes 78.5): Il a mis une loi en Israël, et il a ordonné à nos pères de lʼenseigner à leurs enfants.

Ce nʼest pas un conseil qui nous est donné, mais cʼest un commandement (de lʼhébreux tsavah): Dieu ordonne à toute une génération dʼenseigner la suivante. Nous voilà donc tous embarqués dans une aventure éducative impérative, celle dʼéduquer la génération montante.

Mais enfin, me direz-vous, nous ne sommes pas tous des pédagogues! Cʼest vrai. Notons toutefois quʼil ne nous est pas demandé dʼêtre des professeurs, mais des éducateurs.

Dans le verset ci-dessus, le mot enseigner doit être rendu par «faire apprendre un savoir par lʼexpérience». Il ne sʼagit donc pas dʼun enseignement frontal, comme à lʼécole. Mais plutôt dʼune transmission de notre connaissance de Dieu qui sʼinscrit dans la vie de tous les jours.

À chaque fois que se présente une situation propice à la transmission, saisissons-la pour raconter, montrer, témoigner et illustrer qui est Dieu. Parlons de Lui aux plus jeunes quand nous sommes dans notre maison, quand nous allons en voyage, quand nous nous couchons et quand nous nous levons Deut. 6.7)!

Article original paru dans la lettre de nouvelles de Jeunesse en Mission Suisse romande, septembre 2018.